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Ces villes où l'immobilier risque de baisser en 2023










Nous approchons de la fin de l’année et les experts immobiliers se prêtent désormais à l’exercice le plus redouté : prévoir l’avenir avec des chiffres précis.
Le futur ? Certains experts anticipent un avenir morose. Selon Thomas, directeur scientifique de meilleurs agents, on peut s’attendre à une baisse de la demande dans les villes les plus impactées par la hausse des taux de crédit. D’autres estiment ce basculement normal après trois années exceptionnelles, à plus d’un million de ventes immobilières. L’inflation, même si elle devrait ralentir, est attendue à un niveau élevé sur les 12 prochains mois. Nous allons donc à priori voir le taux de crédit continuer d’augmenter.
Meilleur Agents s’attend à ce que le nombre de transaction repasse sous la barre du million à 950 000 environ. Ce recul devrait pousser les prix à la baisse. Toutefois, les acheteurs espérant des vraies chutes, risquent d’être déçus. Meilleurs Agents envisage une diminution de seulement de 3% à Paris.
Les prix devraient baisser et se maintenir sous la barre symbolique des 10 000 euros le m². Selon Pierre Vidal, responsable des équipes de recherche de Meilleurs Agents, Paris est l’exemple même de la ville en forte sur-offre. Depuis 2018, le nombre de biens à vendre s’est envolé de 52%.
Cette tendance à la baisse semble se propager à d’autres grandes villes de France. En effet, les prix devraient reculer d’ici 12 mois, de 2% à Lyon et de 1% à Bordeaux ainsi qu’à Toulouse. Cette baisse de prix s’explique par la même raison d’offre plus ou moins excédentaire. L’augmentation du nombre de biens sur le marché peut s’expliquer par le resserrement du taux de crédit qui empêchent certaines ventes ou bien par l’afflux sur le marché des passoires thermiques que les propriétaires préfèrent vendre plutôt que rénover.
Malgré tout, ces faibles diminutions de prix ne pèsent pas très lourd face au 73% de hausse des taux de crédit en moins d’un an.
Selon Thomas Lefevre, l’année 2023 ne devrait pas être le théâtre d’un véritable retournement du marché immobilier même s’il devrait être moins dynamique que les années précédentes.









