Immobilier : Un marché au ralenti malgré une embellie du pouvoir d’achat

Le premier semestre 2025 s’est déroulé dans un climat contrasté pour le marché immobilier français. Alors que cette période est traditionnellement porteuse, les prix sont restés globalement stables au niveau national, n’enregistrant qu’une légère hausse de +1 %, selon le Baromètre national SeLoger/Meilleurs Agents. Un constat d’autant plus surprenant que les taux de crédit ont reculé depuis début 2024, sans pour autant stimuler les prix comme espéré.

Immobilier : une reprise fragile qui appelle une vision durable

Après trois années de net recul, le marché immobilier français donne enfin des signes de reprise. Entamée au début de l’année 2025, cette embellie reste néanmoins fragile et ne suffit pas à lever les nombreuses tensions qui continuent de peser sur le secteur. C’est le constat posé par la FNAIM, qui plaide pour une politique du logement cohérente, lisible et durable afin de consolider cette dynamique.

MaPrimeRénov’ 2025 : un budget maintenu et renforcé par les certificats d’économies d’énergie

Le gouvernement a confirmé le maintien du dispositif MaPrimeRénov’ en 2025, avec un budget de 3,6 milliards d’euros, auquel viendront s’ajouter plusieurs centaines de millions d’euros issus des certificats d’économies d’énergie (CEE).

Frais de notaire en hausse : ces départements où l’achat immobilier coûtera plus cher en juin et ...

À partir de juin et juillet 2025, acquérir un bien immobilier sera plus coûteux dans certains départements français. En cause : la nouvelle augmentation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), communément appelés "frais de notaire". Plusieurs collectivités locales ont en effet décidé de relever ce taux de 4,5 % à 5 %, soit le plafond autorisé par la loi.

Hausse des ventes et chute des prix des passoires énergétiques en France

Le marché immobilier français connaît une hausse marquée des ventes de "passoires énergétiques", ces logements classés F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE). Selon une récente étude de l’observatoire SeLoger, ces biens représentaient 10 % des logements en vente au 1er juillet 2021. Une proportion qui atteint désormais 15 % au 1er janvier 2025.

Déclaration des biens immobiliers : en 2025, les grands propriétaires sous pression du fisc

Depuis la suppression de la taxe d’habitation, les propriétaires doivent déclarer les occupants de leurs logements. Une obligation mise en place pour permettre à l’administration fiscale d’identifier les logements encore assujettis à certaines taxes, comme celles sur les résidences secondaires ou les logements vacants.

Immobilier : une reprise des prix en marche mais encore fragile

À la fin mars 2025, le marché immobilier ancien connaît un retournement confirmé, marqué par une hausse des prix. Selon le baromètre LPI-iad, les prix des logements anciens ont progressé de 0,7 % sur un an, après une baisse de 4,6 % constatée en mars 2024. Cette dynamique haussière, amorcée dès la fin du printemps 2024, touche aussi bien les appartements que les maisons et s’observe sur l’ensemble du territoire.

Crédit immobilier : les banques relancent la machine pour le printemps

Les établissements bancaires adoptent une stratégie offensive en ce mois de mai, avec des taux de crédit immobilier en baisse ou stabilisés, malgré un contexte économique mondial incertain.

Immobilier ancien : Une reprise encore fragile, entre espoirs et incertitudes

Après plus de trois années de recul quasi ininterrompu, le marché immobilier ancien semble amorcer une reprise. À fin février 2025, le volume de transactions cumulées sur douze mois atteint 803 000 en France, un niveau proche de celui d’avril 2024

Immobilier : les droits de mutation ont augmenté dans plus de 30 départements depuis le 1er avril...

Depuis le 1er avril 2025, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), souvent appelés « frais de notaire », ont augmenté dans plus d’une trentaine de départements. Cette hausse découle de la loi de finances 2025, qui autorise les conseils départementaux à relever le taux de 4,5 % à 5 %, afin de compenser la baisse des dotations de l’État.